Jean-Luc MELENCHON soutient Catherine PICARD

Publié le par Gérard CONTREMOULIN


Gisors accueille Jean-Luc Mélenchon

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Mercredi 13 juin, salle des fêtes de Gisors, en présence de Marcel LARMANOU, Maire, Conseiller général et candidat du PCF, Daniel BELLAVOINE, maire de Charleval, suppléant  PCF, Laure DAEL, Conseillère générale des Andelys, Jean-Luc ETUR, maire de Letteguives, le sénateur socialiste Jean-Luc MELENCHON, ancien ministre, venait soutenir la candidate de toute la gauche Catherine PICARD et son suppléant Laurent LONGET, maire adjoint de Gisors.
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Placée donc sous le signe de l'Union, cette réunion publique a permis au sénateur socialiste de souligner l'enjeu de ce deuxième tour : battre le candidat de l'UMP et la politique de Sarkozy. Il devait souligner, notamment, les conséquences qu'elle aurait pour les plus exposés de nos concitoyens au libéralisme. Avec des exemples précis, il devait démonter les faux semblants que sont les arguments de la droite sur la TVA "sociale", les régimes spéciaux, le service minimum.

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Résister autant par le vote que par le refus de la résignation. Notre pays est riche ! Avant de mettre les salariés à contribution pour rétablir les comptes de la Nation, il faut d'abord toucher les revenus du Capital. Si en 1981, la France produisait l'équivalent de mille milliards d'euros, c'est mille sept cents milliards que nous produisons aujourd'hui ! La question fondamentale est donc celle de la REDISTRIBUTION. Les sommes en jeu sont d'une telle importance que nous avons du mal à nous faire une idée de ce qu'elles représentent réellement. Pourtant, la répartition entre la part distribuée aux salariés et celle distribuée aux détenteurs de capitaux s'est modifiée au bénéfice du capital. Le rapport 70 - 30 des années 80 est passé à 60-40 aujourd'hui. La redistribution a évolué dans le "mauvais sens".


On est dans la logique du toujours plus à ceux qui ont le plus... Cette histoire de la TVA "sociale" est exemplaire de ce point de vue. Il s'agit de détaxer le coût du travail et de faire payer ce cadeau aux riches par une augmentation de la TVA. C'est-à-dire par l'impôt le plus injuste qui soit puisque tout le monde le paie de la même manière, quelle que soit la hauteur des revenus. Un exemple : la TVA sur le pain est la même pour tous. Mais elle n'a pas du tout le même poids sur un SMIC que sur un salaire de PDG ! Et la TVA touche également les chômeurs ... Comme disait Bismarck, il vaut mieux faire payer les pauvres car ils sont plus nombreux... Faut dire que cet éminent politique allemand faisait son crédo politique de la maxime : "la force prime le droit" (Gewalt geht vor Recht).


Résister aussi face aux arguments sur les régimes spéciaux. Jean-Luc MELENCHON devait dire son accord sur une éventuelle remise à plat des régimes MAIS à la condition de tout remettre sur la table ! Par exemple, les conducteurs de train partent à 50 ans... Accepterions nous, sans crainte, de monter dans un train qui file à 300 km/h conduit par un agent de 65 ans ? De même pour les pilotes d'avions commerciaux...


Le service minimum. Les causes de retards ou de non départ des trains sont causés pour 3% seulement à des mouvements sociaux ! Les 97 autres pour cents proviennent essentiellement des pannes dùes au vieillissement des matériels, des utilisations intempestives du signal d'alarme... ! Pourquoi alors parler de "service minimum" que dans le seul cas des grèves ? Ne peut-on rien faire pour enrayer les autres causes (97%) ?

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Avec son sens de la pédagogie et de l'analyse fine de la vie politique, comme du respect des engagements politiques, il devait souligner également le mauvais cas que l'on fait trop souvent aux résultats du PCF. Personne, à gauche, ne peut se réjouir d'une chute d'influence d'un partenaire. Raison de plus pour remarquer l'amélioration des scores de plusieurs députés sortants, notamment communiste (ce dont la presse ne parle jamais) même si un seul d'entre eux a été élu dès le premier tour (un socialiste d'ailleurs !). Mais une règle est évidente : pas un seul socialiste ne pourra être élu sans les voix communistes de même qu'aucun communiste ne le pourra sans les voix socialistes !


Le MoDem enfin, n'a été évoqué que pour remarquer que François Bayrou ne demandait rien au PS. Pourquoi, dans ces conditions, lui faire des appels du pied ?

Une réunion marquée par la volonté, largement partagée par la centaine de participants, que la gauche est avant tout une manière de penser l'action politique, que ce soit dans les objectifs ou dans la stratégie... D'autant plus que ce rassemblement de la gauche permet de réduire à 4.000 voix l'écart qui nous sépare de l'UMP. Quand 25.000 électeurs du 1° tour de la présidentielle ne sont pas venus voter le 10 juin : l'enjeu des prochains jours est simple et précis. 

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La victoire est encore possible si les électeurs de la gauche se mobilisent, comprennent que rien n'est encore joué et prennent un petit quart d'heure dimanche pour venir voter...








RESISTER c'est aller voter Catherine PICARD dimanche prochain !

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Publié dans Echos de campagne

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