Bernard Bonnechère contribue

Publié le par Gérard CONTREMOULIN

L’An 01 de la Gauche. 


Je me permets de reprendre le titre donné par Jean
Bricmont, à son article paru dans le Monde diplomatique de ce mois d’août :
« Face à l’hégémonie intellectuelle de la droite – An 01 de la gauche, on arrête tout, on réfléchit ». 

 

Dans ce papier, j’ai trouvé matière à éclaircir ma vision de la politique après notre défaite électorale. J’y ai trouvé aussi confirmation pour continuer à défendre les valeurs auxquelles je crois. Pour défendre les choix qui s’imposent si être de Gauche, être socialiste à vraiment un sens. 

 

Le bilan pour la Gauche que fait J.Bricmont de cette période qui remonte à 1983, après la victoire de Mai 81, démontre que cette défaite de 2007, qu’il appelle « catastrophe » nous incombe et nous oblige à une révision sévère et sincère de notre réflexion et de notre pratique durant toute cette période. Et cela est valable pour toute la Gauche sans exclusive. 

Des choix sont à définir concernant la « solidarité » qui s’impose à tous ceux qui se disent de Gauche. Et cela à tous les niveaux, depuis la commune jusqu’à l’international. 

 

Sachons nous comprendre, bien que de situations différentes (par exemple : salariers de la  classe « moyenne » - chômeurs ou RMIstes). 

 

Il n’est plus question également de nous en prendre aux travailleurs des autres continents (qui nous prendraient nos emplois !…) mais de défendre cette « solidarité » à leurs égards et dénoncer ce colonialisme financier qui le plus souvent les asservit (voir l’affaire des jouets fabriqués en Chine). Si c’est bien le système capitalisme financier, aidé d’une droite à tendance réactionnaire, qui impose sa dictature indolore mais prégnante (les médias.. la publicité…), il nous faut maintenant bâtir un projet de résistance à ce système et à ses tenants. 

 

Un projet qui apporte l’espoir et l’envi de solidarité. Un projet qui mette en capacité d’agir en citoyenne/citoyen responsable devant sa tâche et assuré du soutien fraternel (j’ose le mot : il est bien inscrit au fronton de nos mairies ?). Un projet qui doit vouloir développer intensivement « l’éducation populaire », deuxième pilier avec celui de l’éducation initiale (l’Education Nationale) d’un République sociale inspirée par Jean Jaurès, quand il est bien lu ! 


Bernard Bonnechère
21-08-2007
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