Suicides de policiers : le sujet tabou du ministère de l'Intérieur

Publié le par Gérard CONTREMOULIN


Policiers parisiens: Deux suicides en trois jours

       selon        
 
Par Apollodore

le 16/07/2008,

 

Photo d'un policier en uniforme
Photo d'un policier en uniforme
© Bernard Bisson/Sygma/Corbis/Bernard Bisson

Le sujet est encore tabou mais dans un communiqué le syndicat Unsa-police "s'interroge sur le nombre de suicides qui demeure très important dans la police nationale".

Samedi matin, un brigadier-major de la police urbaine de proximité (PUP), âgé de 52 ans, a pointé son
arme sur sa tête dans le bois de Vincennes alors qu'il était en service. Il est décédera quelques heures plus tard.

Mardi vers 16H00, c'est un gardien de la paix, âgé de 24 ans, qui se tirera une balle dans la tête en pleine rue à
Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).

Pour le syndicat, "même si il est reconnu que deux tiers des suicides des policiers ont des causes privées, il n'en demeure pas moins qu'un tiers des cas est lié à des problèmes de métier et de rapports hiérarchiques".

L'Unsa-police souligne qu'elle a toujours rappelé "la pénibilité et la dangerosité du métier de
policier" et a souhaité depuis février 2008 "que le sujet ne soit plus 'tabou' dans la police nationale".

Le nombre de psychologues a-t'il augmenté à
Paris ? Des groupes de paroles abordant la question du suicide ont-ils été mis en place? Des programmes de prévention sont-ils accessibles aux policiers parisiens? Autant de questions que soulève le syndicat des policiers.

Selon une source policière, vingt trois policiers se sont donnés la mort depuis le début de l'année.


                                           (Sources: RTLInfo.be, Le Figaro)


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