Vernon : Socialistes et communistes unis pour exiger un referendum !

Publié le par Gérard CONTREMOULIN



Hier 1° février, à Vernon.


Une trentaine de militantes et de militants s'était réuni autour de Catherine PICARD, conseillère régionale PS et Jean-Luc LECOMTE, conseiller municipal PCF de Vernon pour rappeler leur volonté commune d'exiger que l'éventuelle ratification du nouveau traité européen soit soumise au françaises et aux français par référendum.

Un débat s'est installé sur les enjeux soutendus par cette précipitation du calendrier voulue par Sarkozy à quelques mois de la présidence de l'Europe qu'il "assumera". Les participants se sont accordés sur la nécessité de rester unis et vigilants au moment où l'offensive libérale se développe tous azimuths contre le modèle politique et social issu du programme du Conseil National de la Résistance et notamment les services publics dans notre pays.

Ils rappellent leur détermination, notamment exprimée dans l'appel du comité "Nous voulons un referendum" ci dessous :



Lundi 4 février, le Congrès des parlementaires se réunit à Versailles pour voter la modification de la
Constitution nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ce traité s'inscrit dans la suite du Traité constitutionnel rejeté par une majorité en France et aux Pays-bas, par référendum.


Le respect du vote populaire veut que ce nouveau traité soit ratifié par référendum.


C'est une exigence démocratique fondamentale. Seul le peuple peut faire ou défaire ce qu'il a fait ou
défait.


C'est une condition pour qu'ait lieu le grand débat public sur l'avenir et les transformations à
entreprendre en France et en Europe, solidairement avec les autres peuples européens. Alors que tant de décisions qui concernent notre vie quotidienne et celle du pays dépendent des politiques européennes, comment justifier qu'on refuse au peuple de s'exprimer ?


Nicolas Sarkozy veut contourner le vote populaire.
S'il persiste dans son refus de donner la parole au peuple sur un texte qui engage l'avenir du pays, les députés et sénateurs peuvent l'y contraindre, si 2/5e d'entre eux votent contre la révision de la Constitution, le 4 février, à Versailles. Et cela, quelle que soit leur position sur le traité.


Dans la diversité de nos opinions, nous vous appelons en urgence : rassemblons-nous
pour empêcher ce déni de démocratie et exiger la tenue d'un référendum !




Publié dans Mobilisation

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